L'Empire des vaincus: L'Épée de vérité | Terry Goodkind
La saga phénomène dans le monde entier ! Inspiré par la révolution qui a tout changé à Altur’Rang, Richard imaginé un plan pour miner de l’intérieur le pouvoir de Jagang, l’homme qui rêve de conquérir et d’écraser le Nouveau Monde. Mais au nord, la catastrophe se précise. Alors qu’Aydindril est tombée depuis longtemps, Zedd et Adie, uniques défenseurs de la Forteresse du Sorcier, sont prisonniers d’une Soeur de l’Obscurité décidée à leur arracher tous leurs secrets. En chemin, Richard et ses compagnons rencontrent Owen, un voyageur solitaire qui cherche le seigneur Rahl pour lui demander d’aider un étrange empire à repousser l’Ordre Impérial. Trop occupé pour faire un détour, Richard refuse net. Mais le destin en décidera autrement. « Ces romans vont tout balayer sur leur passage comme le firent ceux de Tolkien dans les années 60. » Marion Zimmer Bradley, auteure des Dames du Lac. Court extrait : — Owen, je suis navré, dit-il enfin, mais je ne peux pas faire ce que tu demandes. Essaie de comprendre que mes actes servent aussi ta cause, parce que Jagang, tôt ou tard, devra également retirer ses troupes de ton pays. Au minimum, il lui faudra rappeler assez d’hommes pour que vous puissiez chasser les autres de chez vous. — Non, s’entêta Owen. Les soudards ne quitteront pas mon pays tant que vous ne viendrez pas les... détruire. Prononcer ce verbe semblait être une torture pour le voyageur. — Demain, dit Richard, oubliant toute courtoisie, mes amis et moi devrons repartir. Et tu t’en iras aussi, Owen ! J’espère que tu réussiras à débarrasser ton peuple de l’Ordre Impérial. — C’est impossible ! Nous n’y parviendrons pas, parce que nous ne sommes pas des sauvages ! C’est aux gens comme vous – ceux qui ignorent la Lumière – de se battre et de nous donner la liberté. Je suis le seul qui puisse vous conduire dans mon pays. Vous devez venir et faire ce que font les gens tels que vous. Oui, vous devez rendre la liberté à notre empire ! Richard se massa le front. Jugeant qu’elle en avait assez entendu, Cara fit mine de se lever, mais un regard de son seigneur la convainquit de rester assise. — Je t’ai offert de l’eau, dit Richard. Mais je ne peux pas te donner la liberté. — Vous devez... — Double garde ce soir, lâcha Richard en se tournant vers Cara. La Mord-Sith hocha la tête et eut un petit sourire glaçant de détermination. — Demain matin, ajouta Richard, Owen partira de son côté. — Oui, fit Cara, il n’y manquera pas. C’est moi qui vous le garantis, seigneur Rahl. ©...